Présence bantou en Santiago du Cuba
Dans l’an 2000 la revue Les Caraïbes publie un intéressant travail de Rebeca Calderón chaudron*, Elsa Almaguer et Miracles Villalón[6] sur la présence d’africains d’origine bantou dans l’antique Juridiction de Santiago du Cuba entre 1823 et 1855. À partir des documents existants dans l’Archives Historique Provincial de Santiago du Cuba dans les fonds du Gouvernement Provincial de l’Orient, le Tribunal de Première Instance, les Protocoles Notariaux et l’Anotaduría d’Hypothèques, les femmes auteur obtiennent 63 dénominations avec une importante planche qu’il inclut 10 959 esclaves.
Selon les critères de classification linguistique-culturelle ils incluent le 35% d’origine bantou, le 27,1% carabalí, le 16% mandinga et le 28% restant ils le mettent en rapport avec “d’autres ethnies.” Bien que l’agrupamiento classificateur est incorrect dans quelques casos,[7] les données compilées constituent une importante source primaire d’information, puisqu’il apporte nouvelles dénominations en ce qui concerne toutes les études antérieures.
Rebeca Calderón chaudronla revue Les Caraïbes (2000)