1. Contexte
Le Musée Malaki ma Kongo va apporter des réponses tri continentales à des problémes tri continentaux. La connaissance des cultures, des langues et des histoires, des pays africains, est la condition sine qua non pour répondre aux questions, et expliquer les attitudes, restées jusqu’ici incompréhensibles et sans réponses dans le monde Afro descendants.
Depuis sa création en 1991, l’Association culturelle Malaki ma Kôngo a acquis une expérience et cumulé une histoire mémorielle irréfutable. En effet de sa sainte terre d’Afrique, en passant par les autres continents : Amérique, Asie, Europe, le festival, véritable émanation de l’Association, a collecté des éléments matériels, immatériels, audio et visuels, riches et utiles à être gravés sur la pierre éternelle pour les générations futures. Ce modeste passé est une écriture d’une page conçue sur la table des mémoires du monde dont celui particulièrement du nid d’origine des Kôngo de la Diaspora et de ceux restés sur le sacrosaint site de Mbânza Kôngo.
Un passé inspirateur pour toute initiative innovante venant des jeunes du continents africains et d’ailleurs. Si on s’en tient aux préceptes vrais liés à tout projet de développement qui n’est qu’un changement de l’intérieur, une dynamique structurelle de progrès, il est clair et avéré que la culture demeure le centre axial de tout. Il s’agit d’imaginer un développement prospectif durable. A ce titre, il est impératif de déconstruire une autre lecture du développement. C’est un idéal à partager avec les jeunes du continent africain et ceux d’ailleurs. C’est ce « rêve portatif » que Malaki ma Kôngo entend partager avec tout citoyen du monde .Pour preuve, Malaki compte des antennes dans plusieurs pays : Congo Brazzaville, Congo Kinshasa, Bénin, Italie, France, Espagne, Ghana, Guadeloupe, Haïti, République Dominicaine, Cuba, Venezuela, Equateur, Brésil, USA, Canada, Mayotte, Ile Maurice.
Dans ces différents pays, subsistent des pratiques venues d’Afrique, c’est le cas, par exemple, des rites pour les ancêtres Congo présents à Cuba, en République Dominicaine et en Guadeloupe. En outre, la diaspora continue parfois de pratiquer certaines qui ont disparu du continent (exemple de la royauté Congo qui perdure au Panama et au Brésil, bien qu’ayant disparu de l’Angola où elle a existé).
Malaki ma Kongo au Circuito Internacional d’Expression Negras en Ecuador
Dans ces différents pays, subsistent des pratiques venues d’Afrique, c’est le cas, par exemple, des rites pour les ancêtres Congo présents à Cuba, en République Dominicaine et en Guadeloupe. En outre, la diaspora continue parfois de pratiquer certaines qui ont disparu du continent (exemple de la royauté Congo qui perdure au Panama et au Brésil, bien qu’ayant disparu de l’Angola où elle a existé).
Le Tango, d’origine africaine, fait la fierté culturelle en Argentine, de même que la Samba brésilienne doit beaucoup aux esclaves venus d’Afrique. Le créole contient, à part sa morphologie africaine, un grand nombre de vocables manifestement africains et qu’on rencontre aussi bien en Haïti que dans les colonies françaises d’Amérique, au Brésil, en Louisiane, à Cuba, à la Guyane etc. Ces vocables sont surtout communs dans ce qui se rapporte au domaine culinaire, agricole, religieux ou magique. Nous citerons quelques-uns à titre d’exemples :
Acassan : pâte alimentaire faite de farine de maïs, d’eau et de sel, très populaire dans la diététique paysanne en Haïti. La même pâte est ainsi dénommée et consommée au Bénin ;
Acra : pâte alimentaire composée de farine de pois inconnu desséchée (vigna simensis) assaisonnée de piment. L’appellation de la pâte rappelle Acra, capitale politique du Ghana ;
Agoooo : cri d’exclamation souvent poussé par les adeptes du vaudou dans les cérémonies culturelles ;
Samba : terme de danse. Le terme est un nom de personne dans certains pays de l’aire culturelle bantu, qui veut dire juger, se justifier, se plaindre, s’expliquer ;
Tanga : sorte de pagne qui sert à couvrir les parties sexuelles de l’homme et de la femme. Le mot signifie dans certaines cultures africaines, notamment bantu, petite quantité, la rosée, le verbe lire ou chanter ; il est aussi un nom de personne.
Une couverture mondiale aux couleurs de la robe rêvée par Malaki : la Renaissance de la culture d’une Afrique qui s’appuie sur un trépied :
– La recherche des origines de l’identité culturelle africaine et de sa Diaspora ;
– la révélation des différents maux qui minent l’Afrique ;
– la réflexion sur les approches des solutions.
SOS Malaki ma Kongo d’Haïti 2010

Haiti Santo Domingo 2014 web
De ce credo, vient tout l’intérêt justifié de la création d’un Musée Malaki ma Kôngo dont l’intérêt s’adosse sur la conservation, la protection, la promotion et la vulgarisation de ce riche patrimoine dans ce lieu de mémoire.
– Considérant que l’Agenda 2063 de l’Union Africaine, « l’Afrique que nous voulons », stipule que le développement durable et adapté du continent africain sera effectif en s’inspirant de ses propres sources morales, culturelles endogènes. A cette période où les échanges des terriens ont pour fondements et sources inspiratrices, la plateforme du patrimoine culturel, toutes puissances dominantes ont bâti leurs stratégies commerciales, économique, politiques, militaires. Les pays africains ont trouvé la juste mesure de créer la Zone Economique de Libre Echange Commercial Africaine-ZELECA. Ici encore, les fondements culturels ont bien eu raison sur les autres secteurs ;
– A la lecture de la Convention sur la Diversité biologique de 1992qui constitue un point de référence marquant l’échelle internationale, puisque son article (8), qui a une portée considérable, exige des Etats membres de respecter, préserver et maintenir les savoirs, les innovations et les pratiques des communautés autochtones et locales, qui respectent les modes de vie traditionnels nécessaires à la conservation et à l’utilisation durable de la diversité biologique ;
– En se référant à l’Accord de Bangui ;
En se rappelant l’existence des textes normatifs des organisations internationales et des Conventions Unesco concernant entre autres :
- – Convention universelle sur le droit d’auteur, avec Déclaration annexe relative à l’article XVII et Résolution concernant l’article XI1952 ;
- – Convention concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l’importation, l’exportation et le transfert de propriété illicites des biens culturels 1970 ;
- – Convention concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel 1972 ;
- – Convention pour la sauvegarde du patrimoine immatériel 2003 ;
Hormis sa dimension éclectique, le Musée Malaki ma Kôngo, est donc une sorte de pont culturel qui va relier les cultures des côtes africaines et celles qui sont allées du fait de l’esclave vers les Amériques les cultures dites afro américaines. C’est aussi un train culturel « virtuel » qui, va circuler entre différents pôles de cette histoire et de cette culture aussi bien en Afrique qu’au niveau de la Diaspora. Il s’agit, en clair, de montrer les similitudes, les parallèles, les liens, qui ont survécu aux rides du temps créant ainsi des réseaux de travail entre la Diaspora et l’Afrique.
Réceptacle des cultures kôngo du monde, le Musée Malaki ma Kôngo place ainsi ses stratégies sur l’Homme reconnu comme le départ e l’aboutissement de tout projet tendant à améliorer la vie de tous les sujets membres d’une société commune dont la culture est la plus-value la mieux partagée. Lieu de sauvegarde et de protection du patrimoine pour les échanges, le brassage culturel, la recherche, l’épanouissement des jeunes et des adultes, ce lieu de mémoire est ainsi un lieu déconstruction de toute initiative innovante tendant au développement adapté aux savoirs et connaissances endogènes, et, par ricochet, un lieu de décolonisation intellectuelle par des soutiens à la recherche. Centre, portail du Royaume Kôngo, matrice de toutes les cultures de la Diaspora et de l’Afrique, est un pont vivificateur de toutes les ramifications culturelles kôngo, nœud de la Route du retour et de rencontre des cultures par le biais de jumelage des mairies, villes, universités et associations il est un vrai motif de promotion d’un tourisme culturel transatlantique.
Malaki-AfroSpiriTours
Le musée Malaki ma Kôngo, dans sa naissance a pour axes fondamentaux :
- – Présentation et validation du projet par deux ou trois techniciens concepteurs, devant les instances du festival Malaki ma Kôngo ;
- – Mise en place et formation de l’équipe managériale du musée ;
- – Levée des fonds (fundraising) : formation ou désignation d’un fundraiser professionnel chargé de mobilisation de fonds et présentation du projet devant les partenaires financiers, politiques, et techniques ;
- – Plan stratégique (PS) du musée avec différentes articulations dont entre autres : constitution des équipes techniques, collecte, traitement, documentation des biens du futur musée, plan d’animation, muséologie et muséographie, financement etc.( NB : le PS s’étendra sur une durée d’au moins 10 au plus 15 ans.) ;
- – Evaluation du projet.
2. Objectifs
Le Musée Malaki ma Kongo va apporter des réponses tri continentales à des problèmes tri continentaux, prenant la connaissance des cultures, des langues et l’histoire, des pays africains, comme domaine de définition de tout problème insoluble et tous les comportements injustifiés du monde Afro descendants.
Le musée Malaki ma Kôngo se propose comme objectif principal, former la jeunesse africaine sur leur apport au développement de l’Afrique à travers les richesses culturelles du continent couplées à celles de la Diaspora en vue d’une Renaissance culturelle kôngo. De façon spécifique, le musée Malaki ma Kôngo :
- – Impacter sur la conscience des jeunes de l’univers culturel kôngo du monde sur le rôle des savoirs et connaissances communs dans l’amélioration de leurs conditions de vie et celles des communautés ;
- – éveiller la conscience des jeunes kôngo d’Afrique et de la Diaspora sur la place de la Renaissance culturelle kôngo et leur appartenance à une culture commune ;
- – aménager des lieux d’animations et d’échanges pour des ateliers tendant à inciter les jeunes à la créativité pour des initiatives innovantes ;
- – créer des liens entre le Musée Malaki ma Kôngo et les autres lieux et institutions de mémoire en vue d’un tourisme de mémoire ;
- – créer des réseaux des chercheurs des institutions de recherche de la Diaspora et celles d’Afrique à travers des rencontres scientifiques (festivals, colloques, etc.) tournantes qui se focaliseront sur des thèmes et des lieux spécifiques.
3. Méthodologie et activités envisagées
Une équipe de pilotage du projet sera installée avec des équipes au plan international et les représentants des partenaires. Le musée touchera toutes les personnes ciblées notamment sur:
– Conception et finalisation du projet ;
– Séance de sensibilisation de l’équipe du festival Malaki ma Kôngo ;
– Mise en place d’une structure de veille et de contrôle de l’exécution du projet. Le contrôle et le suivi à mi-parcours et à son terme, son fonctionnement sur tous les segments : gestion des collections, gestion financière. Il s’agit de la mise en place d’un Conseil d’Administration-CA le choix d’un Cabinet Conseil pour le suivi, le contrôle et l’accompagnement ;
– Inventaires état des lieux du patrimoine. Il s’agira de mettre en place une équipe qui aura la charge de collecter, documenter, traiter inventorier, des biens matériels, immatériels, mobiliers et immobiliers etc.
– Missions en direction des bailleurs de fonds pour mobilisations des fonds / des ressources financières. Il est question d’organiser des campagnes de levée de fonds, fundraising, un fundraiser spécialiste serait recruter, au cas contraire, une équipe de techniciens en muséologie et muséographie jouera ce rôle;
– Conception d’un Plan Stratégique-PS ;
– Organisation, chaque année, d’un événement marquant au Musée Malaki ma Kôngo. Cet événement qui se déroulera autour de la période du 02 décembre (date d’abolition de la traite négrière ou une autre date) dans un pays précis, aura chaque année un cachet spécial avec des thématiques précises telles que : les pratiques religieuses, les chansons et les danses, la gastronomie, la danse, les pouvoirs royaux des périodes ancestrales, etc. Une activité phare (exposition, concert, spectacle de contes ou de théâtre, soirée gastronomique, etc.) sera chaque fois réalisée et ouverte par une conférence inaugurale animée par un universitaire, un artiste, ou une personnalité d’envergure d’Afrique ou de la Diaspora. L’idée majeure est de créer une offre attractive durant cette période pour mobiliser un grand monde.
– Valorisation des publications et recherches sur la Traite négrière et la promotion des actions de réconciliation et de retrouvailles de l’Afrique et de sa Diaspora. Il s’agit, dans une première phase, d’exploiter les travaux déjà faits auparavant sur le sujet en lançant des appels et en recensant lesdits travaux. Ceux-ci serviront ensuite à meubler les différentes conférences qui seront animées lors des événements annuels et qui s’attacheront à mettre en exergue les liens indéniables qui demeurent entre les peuples africains des deux côtés de l’Atlantique. Une publication thématique annuelle pourrait être envisagée.
– Formation de l’équipe managériale du Musée. Cette activité concerne notamment un nombre réduit d’agent maîtrise : le conservateur, le conservateur-adjoint, le financier, trois guides
– Médiatisation de l’événement. Toutes les activités de ce projet bénéficieront d’une forte couverture médiatique, depuis la cérémonie du lancement du projet jusqu’au déroulement de l’événement marquant. Les différentes sortes de médias bien connues sur le continent et au-delà y seront associées afin de bien relayer les informations. Le Musée Malaki, outre les objectifs qui lui sont assignés, est le projet des actions majeures dans l’Univers culturel kôngo et du rôle majeur qu’il doit désormais jouer dans le développement adapté du continent africain. Seront donc conviés à cet événement, des journalistes, professionnels, historiens-chercheurs, muséologues, économistes, banquiers… de prestige, des personnes influentes dans le domaine pour créer autour du projet un réseau solide et efficace pouvant l’accompagner dans la levée de fonds pour la réalisation de ses activités de façon éternelle.
– Les institutions africaines, les universités et tous les autres lieux de savoir et savoir-faire doivent endosser cette responsabilité du « Devoir de mémoire », en créant une offre à même de satisfaire ces attentes de sa Diaspora kôngo et celles des Africains qui sont sur les côtes africaines. D’où l’idée de créer une offre destinée à dresser ce lien entre les frères originaires d’un même continent mais qui, au fil du temps, ce sont retrouvés de part et d’autre de l’Océan Atlantique. Des missions seront organisées auprès de certains des Chefs d’Etats et de Gouvernement à travers le monde. Une personnalité dans les différents secteurs, politique, économie, sport, art, musique, cinéma, culture… sera désignée pour le parrainage du projet ou des différentes activités.
4. Cibles / bénéficiaires
Le musée Malaki ma Kôngo vise, prioritairement :
- – La jeunesse diasporique et africaine ;
- – l’équipe managériale du festival Malaki ma Kôngo ;
- – les communautés kôngo de la Diaspora et du continent africain ;
- – les spécialistes du patrimoine et du tourisme ;
- – les chercheurs de la Diaspora et du continent africain ;
- – les institutions culturelles de la Diaspora et du continent africain.
5. Résultats attendus
– Toute la couche juvénile diasporique et africaine est sensibilisée sur le rôle des savoirs et connaissances africains kôngo dans le processus de développement ;
- – le réseautage entre les communautés, les chercheurs, de la Diaspora est effectif;
- – les différents compartiments du musée sont aménagés ;
- – l’équipe managériale du musée est formée ;
- – la synergie entre le Musée Malaki ma Kôngo et les autres lieux de mémoire est effective pour un tourisme de masse.
6. Coût du projet
Le coût du projet est estimé à environ 1.560.000€ (1.014.000.000 F CFA)
– BUDGET DETAILLE
Conception et finalisation du projet : …………………………..45.000.000 F CFA
Lancement officiel du projet …………………………………….30.000.000.F CFA
Communication /Médiatisation/Marketing……………………100.000.000 F CFA
Formation/ Renforcement des capacités……..…………………200.000.000 F CFA
Valorisation des publications et recherches ……………………120.000.000 F CFA
Missions en direction des bailleurs de fonds des fonds ………100.000.000 F CFA
Aménagement des compartiments du musée …………………319.000.000 F CFA
Inventaires état des biens ………………………………………100.000.000 FCFA
Les images du plan du Musée Malaki ma Kongo sont en plein réadaptation…
. Partenaires potentiels
Partenaires financiers : Union Africaine, gouvernements africains, gouvernements des pays
d’Amérique du sud et du nord FMPA, Centre du patrimoine mondial
Partenaires techniques : Les universités africaines et américaines, EPA, ICCROM, CERDOTOLA,
OCPA, CICIBA, CHDA, UNESCO
Individualités/personnalités du continent et de la Diaspora (musiciens, sportifs, écrivains, hommes et femmes politiques et du monde culturel, cinéastes, etc.)
Contacts:
Masengo ma Mbongolo
Tél. : +39 377 94 13392 (WhatsApp)
Courriel: info@malakimakongo.net / masengomambongolo@gmail.com
www. malakimakongo.net

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