Projets

“La culture est la base du développement”,

MALAKI-DEVELOPMENT: la culture au service du Développement.

MALAKI-DEVELOPMENT (l’espace de promotion social) est un département de l’Association Culturelle Malaki ma Kongo qui s’occupe de la recherche d’un mode de développement durable, approprié au Congo en ces temps difficiles. Un développement auto soutenable et autocentré sur l’Homme, prenant compte du respect de l’environnement, des droits de l’homme et de la dimension culturelle dans tout projet de développement. MALAKI-DEVELOPMENT travaille suivant la logique de la Grammeen Bank qui place au centre de ces intérêts la condition humaine.

Le but de l’existence de MALAKI-DEVELOPMENT est la recherche des moyens économiques pour faire renaître la confiance, l’espoir en la vie aux congolais et assurer la survivance des traditions ancestrales dans leurs milieux naturels: nos villages et les périphéries urbaines, détruits par la guerre.

“Les oeuvres que nos artistes présentent sont en général l’héritage culturel d’un peuple. La destruction de nos villages par la guerre du Congo, signifie la destruction de notre base primaire de ressourcement. Ce qui entraînerait sans aucun doute le tarissement de notre foyer d’inspiration”.

L’Association pour la Renaissance des Racines Culturelles Africaines Malaki Ma Kongo à travers Malaki Development, conformément à l’article 2 / a de son statut, a deux devoirs fondamentaux:

  • Assurer la promotion des activités culturelles;
  • Susciter la solidarité internationale pour éradiquer l’ignorance, la violence, le racisme, la pauvreté.

A- En Occident et en tout le panorama international en général, nous divulguons les racines de la culture africaine, de façon à créer des échanges inter culturels et favoriser la solidarité internationale avec l’Afrique.

B- En Afrique-Congo : nous faisons la promotion du festival des racines de la culture africain Malaki ma Kongo, en faveur de la culture au service du développement.

INTÉRÊTS

  1. Créer les conditions pour l’émergence d’une culture de développement responsable au Congo.
  2. Informer, former et stimuler les communautés de base à créer et à maintenir un genre de vie moderne tout en restant accroché aux bases culturelles africaines.
  3. Faire connaître les valeurs culturelles africaines pour combattre l’ignorance, l’extraversion, l’aliénation mentale, la négation de l’Afrique dans le système international
  4. Permettre aux Africains de découvrir leur vraie histoire et faciliter à la diaspora un retour aux origines, digne et à moindre coût
  5. Promouvoir, un tourisme éthique au cœur de l’Afrique
  6. Prévenir la délinquance
  7. Encourager un développement autocentré sur l’homme, enraciné dans sa culture ancestrale
  8. Favoriser les échanges artistiques entre les artistes, les hommes de culture de l’Afrique, de la diaspora et du monde
  9. Recevoir l’art et l’action culturelle dans les pays occidentaux et dans les milieux de la diaspora afin de favoriser les actions humanitaires pour le Continent Noir
  10. Ouvrir le marché africain au monde extérieur et à sa diaspora dans la forme d’un commerce éthique aux profits durables

Réalisations de Malaki ma Kongo:

A/ Pointe Noire

  • un centre d’apprentissage de couture et de coiffure pour les jeunes filles ;
  • Coopérative de femmes pour la fabrication de poissons salés
  • Coopérative Agricole de Jeune Agronome de Tchimbamba (collaboration)
  • Centre Agricole Pilote Malaki Aarit Association pour l’Assainissement de la Rivière Tchimpamdzou
  • Club pour la Promotion des Jeunes Artistes pour la Paix et le Développement Responsable

B/ Brazzaville

  • Coopérative Agricole de Jeune Agronome de Nganga Lingolo.
  • Coopérative du Petit Elevage des Chrétiens de la Paroisse de Nganga Lingolo (collaboration)
  • Bado Restaurant des artistes (collaboration)
  • Didactiel Centre de formation à l’informatique. (collaboration)
  • Mutuelle des Femmes de Bacongo
  • Bo-Artisanat (collaboration)

Les résultats sont encourageants, bien que les coopératives situées à Brazzaville éprouvent beaucoup plus de difficultés. La population et la presse de Pointe Noire commence à nous compter parmi les animateurs d’actions de solidarité pour le million d’habitants que compte ladite ville.

MICROCRÉDIT

(Extrait du site: www.uncdf.org)

La Redéfinition de la Microfinance en tant que stratégie permettant d’atteindre les ODM

Mme Barrineau répond à certaines incompréhensions les plus courantes sur la microfinance, à commencer par une définition de la microfinance même. Elle se base sur la définition de la finance comme étant la science de la gestion et de la création de patrimoine et suggère que si les pauvres peuvent gérer et accroître leur patrimoine, ils ont besoin de services financiers leur permettant de le faire, en déclarant : ” La microfinance est “micro” uniquement parce que le patrimoine de ceux qui vivent dans la pauvreté est ” micro “. ” Mme Barrineau avance que les bailleurs de fonds et les spécialistes du développement doivent comprendre que la microfinance n’est pas simplement un schéma de développement mais fait plutôt sérieusement partie du secteur financier des économies en voie de développement. Et alors que le secteur privé considère la microfinance comme de la charité, Mme Barrineau avance qu’elle doit être considérée comme une vraie question commerciale.

Le rôle des outils financiers dans le développement

Le point de vue de Mme Barrineau est renforcé par les choix des autres rapports qui suggèrent comment et pourquoi la microfinance et les autres outils financiers doivent être appliqués au développement. Le rapport de l’Année Internationale du Microcrédit attire l’attention sur l’importance de services financiers solides et sur un marché sain pour les initiatives de développement actuelles. La première partie du rapport met en avant des exemples de ” Investir dans le développement ” tel que : ” Un gros effort d’investissement financé par des aides qui met le pays sur la voie d’une augmentation de l’épargne et d’une croissance s’auto-propulsant est plus efficace que des petites quantités d’aide qui ne modifient pas le potentiel de croissance fondamental de l’économie “.

” Investir dans le développement ” suggère que contrairement à la croyance populaire, les pauvres et les personnes à faibles revenus sont en mesure d’épargner si ils possèdent les services financiers adéquats. Même dans certains des pays les plus pauvres, l’épargne des pauvres et les personnes à faibles revenus représente une part plus importante de leurs actifs nets que ceux de leurs homologues des segments élevés de la société. Ce fait a longtemps été mis en avant par les spécialistes du secteur de la microfinance. En plus de démythifier le stéréotype des pauvres qui n’épargnent pas, le rapport fait le lien entre cette observation importante et les questions de développement : ” Avec un taux d’épargne bas, le capital par personne baisse et cela conduit à un déclin économique et à encore plus de pauvreté…La découverte que les taux d’épargne sont bas dans les pays pauvres et augmentent par revenu par habitant est bien établie. ”

Le rôle de la microfinance dans les initiatives de développement actuelles

” La microfinance et les objectifs de développement du millénaire (ODM) : Guide à l’attention des lecteurs ” accorde une attention particulière au lien entre microfinance et découvertes des rapports sur le développement. La première partie s’ouvre sur une citation de ” Investir dans le développement “, ” la microfinance est l’une des stratégies et approches pratiques de développement qui devrait être mise en place et soutenue pour satisfaire à la haute ambition de réduction de moitié de la pauvreté. ” Le guide à l’attention des lecteurs poursuit avec une illustration de la façon dont les secteurs financiers ouverts facilitent l’augmentation des dépôts nationaux et la mobilisation de la micro-épargne, facilitent les flux de remises de fonds nationaux et internationaux et développent les secteurs privés locaux et l’investissement dans l’innovation, pour ne citer que quelques façons dont les services financiers aident à atteindre les ODM.

La microfinance et l’atteinte des ODM : Indicateurs

En plus d’être un guide inestimable sur le rôle de la finance dans les efforts actuels de réduction de la pauvreté, ” La microfinance et les Objectifs de Développement du Millénaire (ODM) : Guide à l’attention des lecteurs “, propose des indicateurs pour mesurer la façon dont l’accès aux services financiers contribue à atteindre les ODM d’ici la date cible de 2015 fixée par les Nations Unies. Pour l’Objectif 1, l’éradication de l’extrême pauvreté et de la faim, le rapport propose cinq indicateurs comprenant la mesure du ” pourcentage des ménages de tous les pays ayant un accès à des services financiers de qualité (comprenant le crédit, l’épargne, l’assurance, le transfert et d’autres services). ”

Pour l’Objectif 2, l’enseignement primaire universel, le rapport propose de mesurer le ” pourcentage d’étudiants pouvant accéder à des services financiers adaptés à leurs besoins éducatifs ” et le ” pourcentage de femmes faisant état d’un refus de crédit dans un but éducatif l’année dernière “. Au total, le rapport liste 27 indicateurs de contrôle des ODM par la microfinance.

Les liens établis dans le rapport de l’Année Internationale du microcrédit offrent une preuve forte de la valeur de la microfinance et des secteurs financiers ouverts pour atteindre les ODM. Le rapport est essential pour tout spécialiste sérieux du développement et pour ceux qui sont impatients de modifier la façon dont les institutions financières, les agences internationales et les acteurs du privé rendent service aux populations à travers le monde. Atteindre les ODM n’est pas un moindre exploit. C’est un défi qui nécessite que les gens soient ingénieux dans tous les secteurs et, d’après les auteurs de ce rapport, le rôle des services financiers doit être repensé.